Mark Goes to BC #4
Highlights de juillet
Comme je le mentionnais plus tôt, juillet fut un mois de randonnée. C’est vraiment durant ce mois que je me suis découvert une passion pour le plein air et la randonnée. En plus du roadtrip à Whistler, je vais en randonnée à Garibaldi, à Grouse Mountain et retourne même à Squamish pour monter le Chief.
La randonnée à Garibaldi est de loin l’épreuve physique la plus difficile que j’ai fait de ma vie. Bon, dit comme ça on peut penser que ce ne serait pas tellement un beau moment, mais c’est un des highlights de mon voyage et la randonnée dont je garde les meilleurs souvenirs. La définition même du ‘’Type 2 Fun’’.
La Panorama Ridge trail est un 30km de marche avec 1520 mètres d’élévations. La plupart des gens la font sur deux jours puisqu’il y a un campement une fois rendu sur les plateaux, après environ les deux tiers de l’ascension. Nous avons décidé de la faire en une seule journée, tout en ajoutant l’allée et retour de Vancouver. Je ne me rappelle plus de l’heure exacte à laquelle ma journée a commencé, mais je prenais le premier autobus dans les 5-6h am pour me rendre à la station de skytrain 22nd street station. Une fois rendu, j’allais rejoindre Erik à la station de skytrain la plus près de chez lui. Après cela, nous avions environ 1h45 de route à faire avant d’arriver au début de la trail. Le premier 7km est une série de ‘’d’allés-retours’’ où on prend une bonne portion du dénivelé directement en commençant.
Pour être honnête, j’ai pensé abandonner à plusieurs reprises pendant cette section, mais une fois terminée, on arrive dans un mix de boisé et de prairies avec très peu de dénivelé. La dernière section est une montée plutôt abrupte. Je l’ai trouvé assez difficile, mais il était rendu environ 2h de l’après-midi et la faim, la fatigue combinée au vent, au froid et la neige glissante n’aidaient pas aidé ma cause. Pour ceux que cela surprend, oui il y avait encore une bonne couche de neige en juillet dans le haut de la montagne. Une fois rendu en haut, wow. On est complètement entouré de montagnes, dont le sommet Black Tusk tout près derrière nous. Il y a aussi le majestueux lac Garibaldi au pied de la montagne où nous nous trouvons, mais beaucoup plus bas. Il est d’un bleu comme je n’ai jamais vu un lac auparavant. On dine en vitesse parce qu’on n’est pas du tout habillé pour l’occasion et on amorce la descente. La dernière section avec les allés-retours est tout aussi éprouvante qu’à la montée et je n’ai vraiment plus aucune force dans les jambes une fois rendu à l’auto vers 19h. Encore mois dans les genoux. Je vous laisse imaginer que le retour en skytrain, la ride d’autobus et la marche jusqu’à chez moi furent assez pénibles. Le retour au travail en vélo le lendemain était probablement pire, tout comme la montée des marches jusqu’à mon bureau. Ça m’a pris quelques jours pour m’en remettre.
La seconde randonnée du mois fut la Grouse Grind. Celle-ci est beaucoup plus près de Vancouver, relativement brève, mais assez intense. Elle ne fait que 2.9km, mais a 850 mètres d’élévation. Elle est surnommée ‘’le stairmaster de mère nature’’, ce qui lui va très bien puisque c’est un 2.9km avec seulement de hautes marches. Aucune partie n’est sur du plat. On y va avec Tai, Erik, James et sa copine, tous des collègues de travail. Bien qu’il soit tôt dans la journée, il fait déjà plutôt humide et chaud, ce qui n’est pas arrivé très souvent dans l’été. C’est aussi hyper brumeux tout au long de la montée. Une fois rendu au sommet, on assiste à un spectacle de ‘’comédie’’ / bucherons, une autre d’oiseaux de proie par une compagnie appelée Island Raptors. On prend aussi une marche dans les sentiers du parc et regarde les animaux dans les enclos.
Plus tard dans le mois, je fais la rencontre d’une fille dans l’autobus. J’avais pris l’habitude de lire le roman ‘’L’empire des loups’’ de Jean-Christophe Granger seulement lorsque je prenais le sky train et l’autobus. Un soir en revenant du centre-ville, je suis assis dans l’autobus pratiquement vide quand une fille de mon âge vient s’assoir juste à côté de moi et semble tentée de regarder ce que je lis. On commence à jaser. Liane me fera éventuellement visiter quelques endroits dans Surrey, essayer Chipotle pour la première fois et découvrir quelques bars dans Gastown en plus de faire un tour de limousine.
Le lendemain d’une soirée légèrement arrosée, j’allais faire la vraie ascension du Chief à Squamish avec Erik et ses amis. C’est en quelque sorte une randonnée classique que les amateurs de plein air du coin font chaque année. Bien évidemment, nous y allions durant la journée la plus chaude et humide de l’été. En route on jase beaucoup de futurs voyages, dont Hawai. Destination où les amis d’Erik pensent aller bientôt.
Durant ce mois, je continue d’aller au travail à vélo à tous les jours, joue au soccer avec les collègues sur l’heure du dîner, dont Ian qui me raconte qu’il a travaillé plusieurs années en Chine avant de revenir à Vancouver. Nous allons aussi faire une activité d’équipe seulement pour les gens de l’équipe de base de données. Nous choisissons d’aller faire de l’arbre en arbre au Wild Play park à Maple Ridge suivi d’un repas dans un restaurant japonais où je fais honte à mon superviseur, Tai, dû à mon flagrant manque de talent pour utiliser des baguettes. Voyant mon intérêt grandissant pour la randonnée, Tai me demande si je serais intéressé à l’accompagner en randonnée avec des amis. Il semble assez énigmatique sur le sujet et quand je lui réponds que j’ai déjà des plans pour cette fin de semaine, il dit qu’il va annuler le projet si je n’y vais pas. Un peu plus tard, il m’annonce que c’était en fait pour avoir une ‘’date’’ avec une fille et que cette dernière était accompagnée d’une amie. Il ne veut pas y aller seul avec les deux filles parce que ça le gêne trop et aimerait que je les accompagne. Disons que ça contraste énormément avec sa personnalité sérieuse et très ‘’à son affaire’’, mais je suis flatté qu’il me considère assez proche de lui pour ça.
Festival Rock the Shores
Pour la fin juillet, je décide d’aller rendre visite à Hugo, un de mes meilleurs amis du secondaire qui a déménagé à Esquimalt environ en même temps que je suis arrivé à Surrey. Il y est déménagé puisqu’il est maintenant dans la marine et débutera aussi des cours à l’université de Victoria. Encore une fois, ce n’est pas si loin de Surrey, mais le système de transport en commun complique les choses. Après le travail, je passe récupérer mes bagages, prend deux ou trois autobus pour me rendre au traversier. Les autobus ne sont pas synchronisés, passent qu’une fois par heure et un est en retard, me faisant manquer le suivant.
Une fois sur l’île de Vancouver, le transfert d’autobus pour me rendre à Esquimalt n’est pas évident à trouver et sans données internet, ce n’est pas très facile. Je finis tout de même par arriver chez Hugo vers 23h30, après plus de 4 heures de transport avec mon sac à dos et sac de couchage. Nous passons le lendemain à visiter Victoria, marchant dans le port, visitant une petite exposition d’ancienne voiture, allant voir quelques magasins de vinyles.
Je termine la journée en allant au festival Rock the Shores à Colwood où un de mes artistes favoris y joue : City and Colour. C’est la tournée pour la sortie de l’album ‘’If I should go before you’’. J’ai réussi à y apporter ma caméra et réussi à prendre plusieurs belles photos, dont une que j’adore. J’y fais aussi la rencontre de Rick, un gars de mon âge à côté de mon dans la foule. Il m’accroche initialement à cause de mon chandail d’Alexisonfire, mon groupe préféré. Le lendemain, Hugo et moi allons bruncher et prendre une bière au Canoe Brewpub avant que je reprenne la route pour Surrey.
Musique écoutée dans cette partie:
Discographie de City and Colour
Album ‘‘Into The Wild’’ de Eddie Vedder
Albums ‘‘Red Forest’’ et ‘‘The Bones of a Dying World’’ par If These Trees Could Talk
Chanson ‘‘Barren Lands of the Modern Dinosaur‘‘ par If These Trees Could Talk
Playlist contenant les chansons de ce voyage: https://open.spotify.com/playlist/4JBNv3OnQDSN3yk6S8djkg